Hacking : Cloudflare accusé d’être complice

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Dans la lutte contre le piratage sur internet, il n’est pas facile pour les enseignes de combattre sur tous les fronts. Ainsi, les ayant-droits multiplient des stratégies et la dernière est celle de s’attaquer aux fournisseurs de Réseau de Diffusion de Contenu (RDC) plus connus sous l’appellation anglaise Content Deliveru Network (CDN), c’est de cette façon que Cloudflare s’est vu accusée de complicité pour hacking par l’entreprise ALS Scan. Que s’est-il véritablement passé ?

Le contexte de l’accusation contre Cloudflare

Pour les utilisateurs en quête d’une bonne bande passante, Cloudflare est bien connu d’autant plus qu’il apparaît comme l’un des leaders sur le marché. Effectivement l’opérateur permet à des sites ayant une faible capacité de pouvoir se maintenir lorsque le trafic est élevé c’est-à-dire quand le nombre de visiteurs devient trop important. Il contribue ainsi à économiser la bande passante et permet de se protéger des DDoS.

Les ayants droits ont donc choisi, plutôt de s’attaquer aux services pirates, de s’en prendre directement aux fournisseurs de CDN. La plainte les accuse d’engendrer des bénéfices sur le compte des sites piratés. S’il est vrai que les fournisseurs de CDN tendent à ne pas s’intéresser aux contenus des sites de leurs clients, cela semble être un tort pour les plaignants qui estiment que d’un point de vue éthique et économique, leur business est en mal du fait des activités des entreprises comme Cloudflare qui gagne de l’argent sur leur dos. Certains font le choix de choisir un vpn pour pouvoir accéder à des ressources en conversant leur anonymat et ainsi pouvoir effectuer des actions qui peuvent être litigieuses.

La stratégie des ayants droits

Pour les ayant droits il s’agit en fait de procéder de manière indirecte. S’ils ont bien compris qu’aller en guerre contre les pirates sera une bataille sans fin, ils choisissent désormais de s’en prendre à leur fournisseur de Réseau de Diffusion de Contenu de même qu’aux utilisateurs de ces plateformes qui téléchargent des contenus piratés. C’est la stratégie des sites qui ont portés plainte dans cette affaire.

Le but est de pouvoir priver les pirates des outils et infrastructures qui leur permettent de mener leurs activités sans trop se soucier des ayants droits et de poursuivre les utilisateurs qui iraient vers ses sites pour accéder aux plateformes de piratage. Nombreux sont les utilisateurs qui ont dû payer une amende et pour avoir fait usage de tels services. De son côté, le fournisseur de CDN peut supprimer les sites qui posent problème mais les ayant-droits ne pensent pas s’arrêter à ce niveau quant aux poursuites judiciaires.